Face à la menace d'un Grand Équipement de Spectacle de 10 000 places en bord de Loire,
des habitants d'Orléans et de Saint Pryvé se mobilisent pour préserver l'environnement.
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Début des grandes manœuvres

Deux entreprises sont venuues étudier le sol, par des méthodes gravimètriques et des forages.






Le plan permet d'avoir une idée de l'emprise du bâtiment prévu.



Il est intéressant de remarquer que seul la moitié ouest du terrain est concernée, contrairement aux promesses du maire de placer la salle le plus loin possible des immeubles.
Sans doute est-il interdit d'entasser 10.000 personnes contre une station d'épuration.







6 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme toujours cela a été fait dans l'urgence sans étude sérieuse préalable et sans tenir compte des riverains. Pourquoi bétonner ces espaces verts. De plus, tant d'argent dépensé qui aurait pu être utilisé plus judicieusement...

Anonyme a dit…

Pourquoi le plan des forage indiquerait-il l'emprise du futur bâtiment ?
Ce n'est pas forcément lié. Ca peut justement être pour voir où pourra
être placé le batiment, non ?

réponse :
vu que le maire reconnait que le bâtiment occupera le tier du terrain, la partie sondée correspond.

Anonyme a dit…

1. L’actualité récente démontre que lorsque l’on méprise les effets dévastateurs des éléments déchaînés et qu’on autorise des constructions (logements individuels, bâtiments publics) en zone inondable, on court le risque, à court ou long terme, de mettre en danger les biens et les personnes dont on a la responsabilité en matière de sécurité. En France, l’inondation est le premier risque naturel. Selon le ministère de l'Écologie, 16 134 municipalités sont concernées, soit une commune sur trois et 5,1 millions d'habitants.
L’inconséquence des élus ou de ceux qui accordent les permis de construire, l’ambition qu’ils manifestent en s’imaginant qu’ils favorisent le développement de leur commune, notamment en manipulant les Plans d’Occupation des Sols, s’exercent au détriment de leurs administrés.
Le coût humain et financier de ces catastrophes est considérable. Certes, les assurances paieront mais après elles se retourneront vers leurs adhérents et procèderont à un relèvement de leurs cotisations. Tous ceux qui habitent en zone inondable ou qui y ont un bien sont et seront concernés par cette mesure.
De même, les communes de l’agglomération orléanaise qui accueillent sur leur territoire des bâtiments à usage public (salles de fêtes, de réunion ou de sports [Cigogne, Toulouse, Gauguin, Zénith], écoles, lycée, commerces, etc.) constateront prochainement une augmentation de leurs cotisations d’assurance en prévision des risques probables. Ce sera également le cas de l’Aréna de M. Grouard s’il poursuit son projet de la construire en bordure de Loire, sur le territoire d’Orléans et de Saint-Pryvé – Saint-Mesmin.

Anonyme a dit…

2. Depuis une trentaine d’années, les élus de ces communes, toutes tendances confondues, ont accordé des permis de construire là où il y avait traditionnellement des pépinières (Orléans était renommée comme zone horticole majeure en France), entre la déviation de la RN 20 et l’autoroute A 71. Le nom des rues est une bonne indication du passé horticole et agricole de Saint Pryvé – Saint-Mesmin et du sud d’Orléans : rue Marchais, allée des maraîchers, allée des serres, rue du gros raisin, rue de la pépinière, allée des horticulteurs, rue des sablons, impasse des vignes, rue des plantes, rue du pressoir blanc, etc.
L'essor de l'urbanisation à partir des années 1960 a balayé cette vie rurale respectueuse des caprices de la nature. Sous la pression des particuliers et des promoteurs auxquels elles n’ont pu ou voulu résister, des municipalités avides ont transformé ces terres horticoles et agricoles en terrains à bâtir.
Dans la même période, les communes ligériennes se sont trouvé face à l’alternative suivante :
- soit accepter la construction de barrages très en amont (six étaient prévus dans le Massif Central, si mes souvenirs sont exacts) et libérer ainsi de l’espace constructible en bordure de Loire ;
- soit s’opposer aux barrages (un seul existe), conservant la Loire en son état sauvage et l’autorisant à être inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité, mais interdire toute construction dans ses zones inondables.
Les barrages n’ont pas été construits mais les permis de construire ont quand même été accordés !

Anonyme a dit…

3. Dans le même ordre d’idées (catastrophes écologiques et humaines liées à la Loire), le fleuve royal peut connaître des périodes de sécheresse, comme celles rencontrées entre 1989 et 1992, qui ont notamment conduit Saint Pryvé – Saint-Mesmin à être classée parmi les communes sinistrées.
Comme en 1989, cette sécheresse diminue le volume d’eau qui circule en sous-sol (souvent constitué d’argile, de sable et de graviers), entre Loire et Loiret, sous le quartier Saint-Marceau et la commune de Saint-Pryvé – Saint-Mesmin. De plus, on connaît plusieurs cavités naturelles sous Saint Pryvé – Saint-Mesmin, chemin certainement emprunté pour le passage des eaux souterraines.
En conséquence, l’eau circulant à environ quatre mètres en sous-sol, cette sécheresse se traduit par des risques d’affaissement de terrain (plus exactement, l’effondrement du sol de surface est un fontis), entraînant des dommages aux habitations (fissurations et autres). Les bâtiments de grande ampleur (tels que l’Aréna) seront touchés par ce désordre.
Des mouvements de terrain sont également prévisibles après sécheresse, au moment de la réhydratation des sols.
Encore une fois, les assurances paieront ! et les cotisations augmenteront !

Anonyme a dit…

4. Par ailleurs, les riverains de l’hippodrome ont des raisons de s’inquiéter.
La circulation croissante dans le quartier s’accompagne d’atteintes aux levées, comme on peut le constater rue des Hautes Levées et rue Marchais (petite rue qui part en face de l’entrée de la station d’épuration, vers les jardins ouvriers). Des fissures sont apparues et des mesures de consolidation sont à l’étude mais seront-elles suffisantes lorsque l’Aréna sera en exploitation et que la circulation sera aggravée, notamment avec le passage de nombreux camions de matériels de spectacle (que le spectacle soit sportif, musical, commercial ou évènementiel) ?
Enfin, l'inondation est le premier risque naturel en France. Selon le ministère de l'Ecologie, 16 134 municipalités sont concernées, soit une commune sur trois, ainsi que 5,1 millions d'habitants.

Ces observations justifient la création et l’action de l’ASSOCIATION DE DÉFENSE DE L’ÎLE ARRAULT. Elles devraient, en outre, inciter tous les riverains et tous les habitants de Saint-Pryvé – Saint-Mesmin et du quartier Saint Marceau à nous rejoindre.