Dans son courrier du 29 mai dernier, le Maire d’Orléans nous explique que cette localisation de l’Ile Arrault est « bien desservie en tous modes de transport, permettant ainsi de limiter le nombre de places de parking nécessaires sur le site même ».
Les 10 000 spectateurs viendraient donc à pied ou en tramway (qui est à 1,6km d’un côté et 1km de l’autre côté). Une illusion ! Il sera forcément nécessaire de faire 3 000 à 4 000 places de parking sur le site, soit 6 à 7 hectares. Par ailleurs, il faudra élargir les accès pour le flux de véhicules mais également de cars et de camions de matériel (lire Circulation : 10 000 piétons et zéro voiture ?).
Alors, quels seront les impacts pour la vie du quartier et les bords de Loire ? Quels impacts environnementaux ?
Ce site peut, en effet, être « aménagé pour une utilisation ouverte au public, afin qu’il soit encore plus attractif ». Par contre, pourquoi installer au bord de Loire des spectateurs qui seront enfermés dans des salles ? A ce titre, l’association privilégie l’implantation d’activités de plein air avec un parc paysager, des équipements sportifs légers de sports et de loisirs… Pourquoi ne pas ouvrir le site aux joggeurs et promeneurs des bords de Loire ? Cela permettrait aux Orléanais et Pryvatains de faire du sport en plein air sans avoir besoin de prendre leur voiture et se rendre à l’Ile Charlemagne ou au Donjon.
De plus, ce type d’aménagement serait dans la continuité du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) indiquant qu’il faut privilégier le respect de l’environnement sur le site de l’Ile Arrault. C’est un espace vert qui participe au respect de la Loire dans sa majesté. Le site est d’ailleurs classé à plusieurs titres : Patrimoine mondial de l’UNESCO, zone ZNIEFF* et zone Natura 2000.
* ZNIEFF : zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique
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